Climat : les premières conclusions alarmistes du rapport 2022 de l’ONU

“Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre”. C’est la conclusion des premières conclusions d’un rapport alarmiste des experts climat de l’ONU (Giec) qui doit être encore travaillé.

Le constat est alarmant : « pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt ».

Le rapport, à ce stade, contient 147 pages qui partagent toutes la même inquiétude : “La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas”.

Le précédent rapport des experts du Giec datait de 2014. Il alertait déjà sur les dangers que courait notre monde. Le prochain sera officiellement publié qu’en février 2022, après son approbation par consensus par les 195 États membres.

Le Giec estime déjà que dépasser +1,5°C pourrait déjà entraîner “progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles ( …) La probabilité que ce seuil de +1,5°C sur une année soit dépassé dès 2025 est déjà de 40%. Même à +1,5°C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter”.

Le territoire de l’Arctique se réchauffe trois fois plus vite que la moyenne.

« Les niveaux actuels d’adaptation seront insuffisants pour répondre aux futurs risques climatiques », prévient le GIEC.

Les prévisions, il est vrai, font froid dans le dos… « Même en limitant la hausse à 2 °C, jusqu’à 80 millions de personnes supplémentaires auront faim d’ici à 2050 et 130 millions pourraient tomber dans la pauvreté extrême d’ici à dix ans. En 2050, des centaines de millions d’habitants de villes côtières seront menacés par des vagues-submersion plus fréquentes, provoquées par la hausse du niveau de la mer. Avec une augmentation limitée à 1,5 °C, dans les villes, 350 millions d’habitants supplémentaires seront exposés aux pénuries d’eau, 400 millions au-delà de 2 °C. Et avec ce demi-degré supplémentaire, 420 millions de personnes de plus seront menacées par des canicules extrêmes.« 

En prenant connaissance des premières pages de ce rapport, Nicholas Stern, spécialiste de l’économie du climat constate : « Le monde fait face à des défis entremêlés complexes. A moins de les affronter en même temps, nous n’allons en relever aucun ».

Cela n’est guère rassurant…

#giec, #Onu, #climat, #nicholasster

Pour vous abonner à La Revue pour l’Intelligence du Monde : https://www.laboutiquejeuneafrique.com/…/categories/1539
Découvrez la 16 ème newsletter de La Revue pour l’Intelligence du monde : https://mailchi.mp/5097bcf485aa/newsletter-5533096

Pour vous inscrire à la newsletter : contact@larevue.info

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*