Archives de La Revue : L’ultime liaison de John F. Kennedy

Ce texte a été publié dans le numéro 72 de La Revue pour l’intelligence du Monde – juillet-août 2017-. L’auteur en est Georges Ayache.

Plus de cinquante ans après sa mort, John F. Kennedy reste un personnage qui intrigue. L’historien Georges Ayache, spécialiste des présidents américains, lui consacre deux livres, parus tous deux au début de cette année : « Kennedy – Vérités et légendes et JFK – Une histoire sexuelle ». Dans ce dernier, il revient sur un épisode méconnu : la liaison du président avec Mary Pinchot Meyer. Celle-ci fut sa dernière maîtresse, l’initia au LSD et… mourut peu après son amant dans des circonstances jamais élucidées.

Loin du glamour de légende qui entoura son couple, Jack Kennedy eut une vie amoureuse marquée par -l’infidélité et même l’obsession sexuelle. Innombrables furent ses liaisons, avant comme après son mariage avec Jackie, avant comme après son entrée à la Maison-Blanche. Libertin impénitent jouant parfois avec le feu, il fut peu regardant quant à ses conquêtes : des secrétaires aux hôtesses de l’air, des stagiaires aux femmes du monde en passant par les actrices -hollywoodiennes et par toute la gamme des bimbos.

Il est vrai que sa suractivité sexuelle résultait davantage d’une libido anormalement hypertrophiée et prédatrice que d’un désir donjuanesque classique. Beaucoup de femmes passées par le lit de JFK, y compris les plus sophistiquées, durent participer aux sex-parties qu’il affectionnait. Parmi les rares à y échapper figurait Mary Pinchot Meyer, la toute dernière liaison du président qui devait s’avérer aussi mystérieuse que dramatique.

8 mars 1963, JFK sait déjà que Mary sera la plus singulière de ses conquêtes…

Il y a longtemps que Mary aurait pu entrer dans l’existence de Jack Kennedy, bien avant qu’on ne soupçonne leur liaison, en mars 1963, huit mois à peine avant la tragédie de Dallas. Ce soir-là est donné à la Maison-Blanche un de ces dîners dansants dont le tout-Washington raffole. Le champagne coule à flots et les jolies femmes se bousculent. Devant les buffets, dans l’aile Ouest, se pressent smokings et robes longues en un concours d’élégance improvisé. Non loin de là, comme indifférente à ce manège, se trouve Mary.

Comment JFK peut-il alors imaginer que la jeune femme refermera d’une certaine façon la boucle prodigieuse de sa carrière de séducteur ? En revanche, il sait déjà qu’elle est la plus singulière de ses conquêtes et, sans doute aussi, une des plus sérieuses. Cela relève du paradoxe car, à la détailler, cette Mary n’est ni vraiment belle, ni d’une sensualité époustouflante. Elle n’est même pas habillée élégamment, à considérer sa robe chiffonnée genre « sauvageonne » qu’aurait pu porter sa grand-mère.

Mary vaut beaucoup mieux que ces apparences factices. Elle est -séduisante à l’état naturel et elle le sait. à l’orée de la quarantaine, d’une blondeur -diaphane, elle a le visage romantique et des airs sages de jeune fille de bonne famille. Intelligente, cultivée et un rien bohème, elle est du genre à avoir étudié à Vassar, à aimer déambuler du côté de Greenwich Village et à passer ses vacances à Martha’s Vineyard. N’en disait-on pas autant d’une certaine -Jacqueline Bouvier ?

A l’évidence, Mary n’est pas une playmate se laissant aborder à la -hussarde. Elle n’est pas davantage femme à aller barboter dans la piscine de la Maison-Blanche – ce haut lieu des orgies présidentielles. Elle n’est surtout pas subjuguée par le charme de JFK au point de se soumettre sur un claquement de doigts à ses caprices sexuels. Son attrait paraît plus intellectualisé, plus imprévisible et, en définitive, plus solide.

Pour Jackie, Mary n’est pas femme à lui voler son mari…

Ce soir-là, à la Maison-Blanche, Mary a un « chaperon » pour sauvegarder les apparences. Mais Jackie en a vu de toutes les couleurs et n’est pas dupe. Elle ne peut cependant imaginer une relation illégitime entre son mari et cette invitée dont elle apprécie la réserve et l’absence à peu près totale d’esbroufe. En clair, Mary n’est pas femme à lui voler son mari.

La genèse de cette histoire requiert de remonter une trentaine d’années en arrière. En 1935, Jack Kennedy a dix-huit ans et vient d’achever ses études au Choate Rosemary Hall, un lycée privé du Connecticut. Au bal annuel de fin d’année, il croise un condisciple, William Atwood, flanqué de sa girlfriend, une certaine Mary Pinchot. A priori, rien ne la distingue de ces girls next door, ces filles « d’à côté » banales qu’on peut croiser en sortant de chez soi. Chez Mary, on devine pourtant déjà une sorte de maturité que les autres n’ont pas. Sa façon de se moquer du jeu de la séduction, peut-être. Son aisance naturelle jointe à une confiance évidente en soi, assurément.

Cette jeune fille rangée peu conventionnelle est à l’image d’une famille qui affiche cet anticonformisme distingué caractérisant les milieux libéraux aisés de la côte Est. Son père Amos Pinchot, brillant avocat, est un « progressiste » flirtant élégamment avec des tendances socialisantes du meilleur aloi. Sa mère Ruth est journaliste, dans la presse libérale, bien sûr. Ils habitent une demeure somptueuse à Milford, Massachusetts, ont pour amis des fleurons de l’intelligentsia du pays, de Louis D. Brandeis à Robert M. La Follette et Harold L. Ickes. Par sa naissance, Mary est déjà une jeune fille comblée.

Aborder une femme mariée n’a jamais arrêté Jack…

Une décennie plus tard, le hasard met de nouveau en présence Jack et Mary. Revenu couvert de gloire de sa guerre dans le Pacifique, le jeune Kennedy est journaliste et se trouve à San Francisco au moment où se tient la conférence inaugurale des Nations unies. Il croise de nouveau Mary. à l’issue de brillantes études universitaires, la jeune femme écrit pour le North American Newspaper Alliance, un syndicat de journaux distribués à travers le pays. Mary vient d’épouser Cord Meyer, héritier d’une riche famille -new-yorkaise, qui est l’adjoint militaire d’un délégué américain à la conférence de l’ONU, Harold Stassen.

Aborder une femme mariée n’a jamais arrêté Jack qui y voit, au contraire, un défi excitant. Le marié, lui, voit les choses différemment et l’affaire menace de tourner à l’aigre. Ce n’est que partie remise, Jack en est à peu près sûr. Mary, elle, n’est pas persuadée du contraire.

Quelques années plus tard, ce petit monde se retrouve à Washington, dans les demeures huppées de Georgetown. Jack mène une carrière politique tambour battant. Il est sénateur mais vise beaucoup plus haut. Lui et Jackie ont abandonné leur maison d’Hickory Hill, en Virginie, pour s’installer au cœur de l’aristocratie washingtonienne, là où le souffle libéral ne craint pas de frayer ouvertement avec la bohème chic. Clin d’œil du destin, à deux pas de là habite Mary Meyer. Seule. Elle est séparée de Cord qui, de son côté, a fait son chemin au sein de la CIA où il est entré dès 1951. Protégé d’Allen Dulles, le directeur de l’Agence, on le dit également proche du -directeur du -renseignement, le tout-puissant James Angleton. Cord lui-même se voit confier des opérations ultra-sensibles.

Sans doute la rupture entre Cord et Mary est-elle dans l’ordre des choses. La jeune femme n’a jamais vraiment accepté l’ascension professionnelle de son mari, pas plus qu’elle n’a le tempérament d’une femme au foyer. Surtout, elle rejette le climat d’espionnite aux lisières de la paranoïa qu’il fait régner à la maison. Du reste, Mary n’entend pas renoncer à ses convictions libérales et humanistes de toujours. La mort accidentelle d’un de leur fils, Michael, âgé de neuf ans, a porté le coup de grâce aux Meyer, divorcés en 1958.

Mary et les Kennedy se fréquentent aussitôt. Ils sont voisins et -appartiennent au même monde, sacrifiant aux mêmes mondanités et -partageant souvent les mêmes relations : les frères Alsop 1, Katharine et Philip Graham 2, Clark Clifford 3. Leurs liens se sont même encore resserrés depuis le mariage de la sœur de Mary, Antoinette dite « Tony », avec le journaliste Benjamin Bradlee. Voisin lui aussi et ami de JFK, il dirige alors le bureau de -Washington de l’hebdomadaire Newsweek. Plus d’une fois, on surprendra Mary et Jacqueline Kennedy bras dessus, bras dessous, se promenant dans les petites rues de Georgetown donnant sur le canal du Potomac.

Mary a changé et mûri. Son insouciance de jeune fille gâtée par l’existence s’est évaporée. Son visage s’est fait plus grave, plus énigmatique. Dans son regard se lit désormais du désarroi voire de la souffrance. Et pourtant, elle reste toujours aussi séduisante, avide de liberté comme de vibrations nouvelles. Elle se rapproche du peintre d’avant-garde Kenneth Noland. La peinture abstraite devient même sa nouvelle raison sociale. Elle fraye aussi avec Timothy Leary, alors conférencier en psychologie à Harvard, qui l’initie à la marijuana, au LSD et autres expériences psychédéliques.

De fréquents rendez-vous à la Maison Blanche…

Redevenue libre, Mary rattrape au pas de charge toutes ces années perdues en réceptions inutiles et en conventions dérisoires. Bien sûr, elle ne peut éviter de se disperser voire de se fourvoyer dans des impasses. Elle ne va d’ailleurs pas si bien que cela lorsqu’elle se retrouve un jour de mars 1961 en présence de Bobby Kennedy, le nouveau ministre de la -Justice. Ce dernier la conduit tout droit à la Maison-Blanche où son frère, JFK, est installé depuis un peu plus d’un mois.

Cette fois, aucun des deux ne tient à laisser passer l’occasion. Jack et Mary deviennent amants. Ils se revoient même de plus en plus fréquemment. Entre -janvier 1962 et novembre 1963, la jeune femme se rendra plus d’une -trentaine de fois à la Maison-Blanche, le plus souvent en catimini. Elle rencontre même JFK deux à trois fois par semaine quand Jackie est absente.

A l’époque, personne n’est au courant parmi les proches : ni Jackie, ni même le couple Bradlee. Les rares initiés surnomment Mary la « Lady Ottoline » de Camelot, en souvenir de cette aristocrate anglaise cultivée qui s’était fait naguère remarquer par ses liaisons avec des hommes célèbres et par référence à la cour enchanteresse du Roi Arthur et de ses Chevaliers de la Table ronde, à laquelle la Maison-Blanche est parfois comparée.

Jack est séduit par cette jeune femme au charme fou, quoique intériorisé, dont le sex-appeal pourrait en remontrer à toutes les créatures aux formes voluptueuses ayant accès au lit présidentiel. Surtout, Mary brille par sa culture et son indépendance d’esprit, pas impressionnée le moins du monde par l’atmosphère compassée de la Maison-Blanche.

« J’arrête. Imagine que les Russes fassent quelque chose maintenant. »

C’est la première fois que le président entretient ce type de relation avec une femme. Avec Mary, il se sent bien tout autant au lit qu’en-dehors. Elle attise sa curiosité et ne se gêne pas pour pousser dans ses ultimes retranchements le machiste conservateur qu’il a toujours été. Elle le familiarise à son tour au LSD et aux drogues à la mode. Ses diverses maladies et affections l’obligent déjà à se bourrer quotidiennement d’amphétamines et autres mélanges du Dr Max Jacobson alias « Dr Feelgood », à base de cocaïne ou de marijuana. Mais l’« acide » et les nouveaux hallucinogènes en vogue dans les milieux hippies lui sont alors inconnus. Même Peter Lawford, son beau-frère, a hésité à le faire pénétrer dans cet univers. Il n’en a cure. Une nuit, dans une période de forte tension, JFK se prend à fumer trois joints de marijuana d’affilée. Au quatrième, il lance à Mary : « J’arrête. Imagine que les Russes fassent quelque chose maintenant… »

La liaison passionnée entre Jack et Mary n’est pas uniquement sexuelle, loin s’en faut. La jeune femme n’est ni -Marilyn Monroe, ni Judy Campbell – les dernières maîtresses en date du -président. Au contact de JFK, elle retrouve son côté rêveur, pacifiste et idéaliste. Elle se plaît aux discussions interminables qu’elle a avec Jack, défendant ardemment le désarmement nucléaire ou encore le rapprochement avec Cuba. Si seulement les conseillers présidentiels – les McNamara et autres Bundy – pouvaient écouter certains de leurs échanges si peu orthodoxes, ils en frémiraient d’effroi.

A-t-elle une influence politique sur son amant de président ? Le fait est que, pour la première fois, Jack peut s’abstenir de parler potins ou frivolités avec une femme. Il est séduit par ce côté sixties qu’incarne avec tant de séduction la jeune femme. Au fond, grâce à elle, il maintient indirectement le contact avec les aspirations de cette jeunesse que les adultes comprennent de moins en moins.

Mary n’a jamais cessé d’écrire. Elle tient un journal intime dans lequel elle consacre une large place à sa relation avec le président qu’elle n’évoque cependant qu’à mots couverts autour d’elle. La rumeur revient pourtant à l’une de ses meilleures amies, Cicely, qui n’est autre que l’épouse de James Angleton. Devenu le chef du contre-espionnage, ce dernier est un des hommes les plus puissants de la CIA et s’inquiète des initiatives littéraires de Mary. Il fait en sorte que sa liaison avec le président soit rendue publique. Phil Graham, le patron du Washington Post, s’en fait l’instrument. Brillant mais instable psychologiquement, miné par l’alcoolisme et la dépression, il révèle ouvertement, en janvier 1963 à Phoenix, la relation entre JFK et Mary Pinchot Meyer devant un parterre de directeurs de journaux. Effarés, ceux-ci refusent de le croire. Aucun média ne relaiera ses propos. Pris d’une crise de démence, Graham est ramené d’urgence à Washington pour y être interné. Six mois plus tard, il se suicide. Sa femme Katharine lui succédera à la tête du Washington Post.

« Pourquoi ne dis-tu pas simplement oui ? »

Une fois encore, l’alerte a été chaude pour JFK. Il prend du champ vis-à-vis de Mary mais sans rompre avec elle. Il s’est rapproché de Jackie depuis la mort de leur petit Patrick en août, deux jours après sa naissance. Pourtant, à l’automne, il convie encore les deux sœurs Pinchot, Mary et Tony, dans un périple en Pennsylvanie qui les conduit à Milford et aux Grey Towers, le berceau de leur famille.

Bientôt, JFK ne peut résister à l’envie de revoir Mary et, en octobre 1963, lui adresse même une lettre : « Pourquoi ne quittes-tu pas ta maison pour une fois et ne viens-tu pas me retrouver ici ou à Cape Cod la semaine prochaine ? Je sais que ce n’est pas sage, voire irrationnel, et que tu peux même détester ça, mais j’aimerais beaucoup que tu le fasses. Tu peux bien penser que c’est bon pour moi de ne pas obtenir tout ce que je désire. Après toutes ces années passées ensemble, tu pourrais me donner une tout autre preuve d’amour que cela. Pourquoi ne dis-tu pas simplement oui ? »

Cette lettre d’un sentimentalisme qui lui ressemble peu est interceptée par Evelyn Lincoln qui entend ainsi protéger son patron de lui-même. Il ne reste plus au président qu’un mois à vivre. Mary est la dernière femme à coucher à la Maison-Blanche dans la Lincoln Room, une semaine seulement avant Dallas.

Jusqu’à la fin, Kennedy parvient à éviter miraculeusement le scandale malgré ses imprudences répétées. Son ultime liaison se révèle cependant tout aussi tragique que celle ayant défrayé la chronique avec Marilyn -Monroe. Dès la nouvelle de l’assassinat du président, Mary commence à prendre peur. Elle a côtoyé de trop près JFK. Elle a vécu aussi trop longtemps avec un homme de l’ombre, détenteur de secrets d’État ultrasensibles. Protégée du vivant de Jack, Mary se sent désormais en danger. Elle voit des ennemis partout, panique dès qu’elle se croit suivie dans la rue ou qu’elle entend un déclic après avoir raccroché son téléphone. Ses proches finissent par se -lasser de ces billevesées et ne prêtent aucune attention à ses angoisses. On la croit devenue paranoïaque.

En octobre 1964, Mary est sauvagement assassinée alors qu’elle fait son jogging à Georgetown. Son meurtrier lui a tiré deux coups de feu, dans la tête et au cœur, à bout portant. On ne le retrouvera jamais, même si la police s’acharne quelque temps sur un lampiste. Le journal personnel de Mary est bientôt retrouvé dans son appartement par Tony et Ben Bradlee qui, à leur grande stupéfaction, apprennent la liaison entre Jack et Mary. Le document d’une soixantaine de feuillets, parsemé de croquis, finira entre les mains d’Angleton qui s’empressera de le faire disparaître.

À l’issue de son procès, l’accusé, un Noir qui a eu l’infortune de -cheminer à proximité du lieu du crime, sera acquitté. Au cours des débats, le juge Howard Corcoran ordonne qu’il ne soit fait aucune mention de la vie privée de la -victime. Il est le frère de Tommy Corcoran, Irlandais d’origine et vieil ami de Joe Kennedy, le père du président assassiné. Le président Johnson a fait personnellement nommer Howard Corcoran à ce poste. On chuchote même que le juge est dans la main de Johnson. Et un scandale, fût-il posthume, visant un président n’est jamais bon pour son successeur. Au fond, jusque dans l’outre-tombe, JFK a eu de la chance.

« Kennedy – Vérités et légendes », de Georges Ayache, éditions Perrin, 210 pages, 14,90 euros.


« JFK – Une histoire sexuelle », de Georges Ayache, éditions du Rocher, 224 pages, 18,90 euros.

#jfk, #kennedy, #jackie

LES FEMMES DE JOHN F. KENNEDY

Inga Arvad : journaliste, cette ancienne Miss Danemark un temps soupçonnée de sympathies nazies fréquente JFK pendant la guerre, en 1941.

Gene Tierney : le futur président rencontre l’actrice sur un tournage, en 1946. Il rompt en 1947, privilégiant ses ambitions politiques.

Marilyn Monroe : la liaison de la star avec les ­Kennedy, tout comme l’implication de Robert dans son décès, en 1962, font partie de la légende.

Angie Dickinson : c’est au début des années 1960 que l’actrice, célèbre pour son rôle dans Rio Bravo, fréquente le futur président.

Judith Campbell : Connue pour avoir été la ­maîtresse du chef de la mafia de Chicago, elle aurait joué les intermédiaires entre lui et JFK.

Florence Pritchett : la relation avec cette ­journaliste, ex-mannequin, fut l’une des plus longues, de 1943 aux années 1950.

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